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SONKO MENACE LA PRESSE,EN VAIN

Ceux qui s’étonnent de la nouvelle sortie de Sonko, sont pour la plupart ,les mêmes qui ont voulu voir en lui un homme d’Etat.
Ils se sont lourdement trompés, aveuglés par leur détestation du régime de Macky Sall.
Aujourd’hui, ils se lamentent et sont finalement obligés de faire face à un homme plein de rancune qui confond pouvoir et licence à tout faire.
Le Sénégal est une Démocratie, même si l’histoire nous enseigne que les démocraties peuvent aussi accoucher de dérives despotiques.
Hitler est l’exemple type de cette usurpation fasciste qui a causé la pire catastrophe jamais vécue par les hommes.
C’est dire que tout le monde devrait être vacciné et se préparer à faire front contre les élus qui pensent pouvoir utiliser la démocratie pour monopoliser le pouvoir et transformer les citoyens libres en poltrons.
Au Sénégal, cela ne passera jamais !
Sonko se trompe de pays et ses menaces feront pschiit ,comme ses promesses.
Au lieu de s’acharner sur la presse ,il devrait faire son mea culpa, admettre ses erreurs de bavardage sans rime ni raison qui l’ont décrédibilisé auprès de tous ceux qui refusaient d’abdiquer leur Raison.
Au lieu de tirer à boulets rouges sur des moulins à vent, comme Don Quiichotte,il ferait mieux de prôner la réconciliation nationale et de déclarer qu’il pardonnait à tous ceux qui l’avaient offensé et demandait pardon, à son tour, à tous ceux qu’il avait ciblé ,sans raison.
Il serait alors ,en bonne voie de devenir un homme politique respectable avant de prendre le chemin ,parsemé d’embûches ,qui mène au sanctuaire des hommes d’Etat.
Mais c’est trop demander à un homme rempli de propos venimeux, qui en veut à la terre entière pour ses propres actes qui l’ont écarté de la Présidence.
Sa rancune ne sert à rien ,et même s’il pouvait se venger de certains, cela ne changera pas l’histoire déjà écrite et gravée dans le marbre.
Rien de plus terrible que d’être en proie à soi même ,prisonnier de ses rêves avortés.
Le premier ministre Sonko n’arrive pas à se débarrasser des habits de l’opposant Sonko.
Il est prisonnier d’un personnage ,dévoré par la fureur.
Il a un choix cornélien à faire : le deuil de son passé et la volonté de dépassement , ou la fuite en avant ,dans une volonté toujours féroce de continuer à cracher le venin sur ces ennemis, tous ceux qui ne pensent pas comme lui.
Ce dernier chemin est celui de la perdition. A coup sûr !

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