Macky Sall sur tous les fronts

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Le leadership ne se décrète pas .Il s’incarne sur le terrain lorsque vient le moment de l’épreuve. Le président Macky Sall a définitivement gagné ses galons de leader panafricain dans le combat contre la pandémie de la Covid-19. Il est sur tous les fronts : sanitaire, économique, politique et social.

Le président Macky Sall organise la riposte chez lui au Sénégal, avec des résultats probants : plus de 949 malades guéris sur 2420 contaminés et 25 morts (chiffres du 16 mai 2020) – vingt cinq de trop-. Proportionnellement à sa population de 16 millions d’habitants, le Sénégal est bien une exception, non seulement africaine, mais mondiale en ce qui concerne le taux de guérison. Même si, il ne faut pas encore crier victoire et continuer le combat. Sur le plan sanitaire et médical, les techniciens sénégalais font un travail remarquable partout dans le pays, avec au centre du dispositif, si on peut dire, l’hôpital universitaire de Fann, l’Institut Pasteur de Dakar, l’hôpital Dalal Diam, Touba, Louga, etc. L’exploit que réussit l’Institut Pasteur en réalisant des milliers de tests par semaine (avec une montée en puissance jusqu’à plus de 1000 tests par jour), jusqu’ici avec des résultats fiables annoncés toutes les 24 heures, mérite le respect de tous. Par-delà une fierté légitime, les autorités sénégalaises gardent le cap. Ce que fait la Task Force du ministère de la santé et de l’action sociale qui va externaliser la prise en charge des malades asymptomatiques. C’est le président Macky Sall qui a diligenté la mise à disposition, par l’Etat, de l’aérogare des pèlerins de Yoff, par exemple, qui va accueillir ces personnes qui nécessitent un suivi spécifique. Pour la mise en quarantaine des « contacts suivis » (personnes qui ont eu un contact avec des personnes testées positives) plusieurs hôtels sont réquisitionnés à Dakar et l’Armée a prêté son réceptif situé à Guéréo. Le professeur Moussa Seydi et ses équipes font des prouesses et arrivent à soigner efficacement les patients avec de la hydroxychloroquine associée avec des antibiotiques. Ce n’est pas la panacée, mais cela marche au Sénégal. Sur le volet économique, Macky Sall combine l’action domestique à celle panafricaine C’est ainsi qu’un fonds de mille milliards (1000) de FCFA est dégagé pour faire face aux conséquences de la pandémie. Ce fonds est entrain d’être abondé de manière satisfaisante et permet au gouvernement d’agir pour atténuer les impacts négatifs de la Covid-19 sur nombre de secteurs économiques. L’aide aux ménages défavorisées est prioritaire d’où l’achat de denrées (riz, huile, sucre, savon) pour une valeur de 69 milliards de FCFA. Il est aussi important de souligner la décision du Président Macky Sall d’interdire les licenciements des travailleurs et de faire garantir à ceux qui sont en chômage technique le paiement de 70% de leur salaire. Le front domestique est bien un défi majeur avec la fermeture des lieux sensibles de rassemblement (lieux de culte religieux, écoles, universités, hôtels, aéroports, restaurants etc.) et l’instauration à la fois, d’un état d’urgence sanitaire et d’un couvre-feu nocturne. L’économie sénégalaise qui dépend beaucoup du secteur informel (comme la quasi totalité des économies sur le continent africain) est touché de plein fouet et Macky Sall l’a dit, lors de son adresse à la Nation à l’occasion de la fête du 4 avril. Pour estimer la chute du taux de croissance de 6,8% à 3% ou, même moins cette année. Il va falloir se retrousser les manches et rebooster l’économie avec la fin de la pandémie, ou à tout le moins, son déclin continu. Homme de vision, Macky Sall a été le premier parmi les chefs d’Etat africains à plaider pour l’annulation de la dette. Une fois n’est pas coutume, les Institutions de Bretton Woods (la Banque mondiale et le FMI) lui ont emboité le pas. Tout comme le président Emmanuel Macron qui a défendu la proposition du chef de l’Etat sénégalais avec force et sincérité. Finalement le G20 a opté pour une suspension temporaire. Par ailleurs le Fmi a décidé de verser un total de 11 milliards de dollars d’aide à 32 pays d’Afrique sub-saharienne qui en ont fait la demande. L’argent est bien le nerf de la guerre et l’Afrique va en avoir besoin avec les conséquences dramatiques de la pandémie du covid 19. Macky Sall, en vrai chef de guerre organise, oriente et impulse l’action de l’Etat . Ses décisions pertinentes ont permis de maitriser la situation avec une organisation efficace dans les différentes structures du pays.

Il faut s’en réjouir car les lumiéres de la connaissance sont toujours meilleures que l’obscurité de l’ignorance qui est grosse de menaces. Savoir exactement le nombre de personnes contaminées, les cas graves, les décès et les cas asymptomatiques, donne des informations précieuses aux médecins pour orienter leur action.

La prise en charge des malades, le suivi des cas contacts, le repérage des cas communautaires et les mises en quarantaine fermes et rapides achèvent de circonscrire une stratégie efficace qui ne laisse pas de place à l’improvisation hasardeuse. Les points de presse quotidiens du ministère de la santé qui révèlent les résultats des tests effectués la veille, en plus d’un éclairage sur la situation globale de la pandémie au Sénégal, témoignent de la volonté de transparence du gouvernement. Et de la compétence des personnels de la santé dont les actions ne cessent de monter en puissance. Avec un nombre de plus en plus important de tests de dépistage, les chiffres gonflent, en ce qui concerne les cas de contamination, mais aussi de guérison et de suivi hospitalier, en traitement ou en quarantaine. Il faut s’en réjouir car les lumiéres de la connaissance sont toujours meilleures que l’obscurité de l’ignorance qui est grosse de menaces. Savoir exactement le nombre de personnes contaminées, les cas graves, les décès et les cas asymptomatiques, donne des informations précieuses aux médecins pour orienter leur action. Il en est de même pour l’Etat. L’information objective est la clé d’une riposte victorieuse, avec l’identification des cas, tous les cas, les endroits touchés, les quartiers en « rouge » ou en « vert » pour agir efficacement, sans stigmatiser ni diaboliser. Au moment où ces lignes sont écrites, seule une trentaine de districts sont impactés sur l’ensemble du territoire. Mais la circulation du virus est attestée. Cependant, il n’y a plus de « cas importés » avec la fermeture des frontières, mais il faut penser à l’après « confinement », couvre-feu et état d’urgence sanitaire. C’est ce que fait Macky Sall qui a instruit les ministres en charge du secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur à préparer les modalités pratiques, les meilleures pour la réouverture des écoles et des universités entre le 2 et le 14 juin. La volonté de « réouverture « est entrain de se propager dans le monde entier comme la pandémie, elle-même. Par mimétisme, sans doute, mais surtout par la conscience de l’impératif de sauver les économies et la vie sociale dans les pays. Le confinement est une étape du combat contre le coronavirus, il permet de se protéger des ravages du « pic » -des pays comme les USA et le Royaume Uni le vivent encore-, mais il ne peut être une fin en soi. On ne peut pas se confiner advitam eternam. Macky Sall a prorogé la période du couvrefeu et de l’état d’urgence, et la fermeture des lieux publics pour limiter au maximum les contaminations et pour donner le temps nécessaire aux services de l’Etat pour qu’ils fourbissent leurs armes contre la pandémie, pour prendre sa mesure et développer une action thérapeutique efficiente. Ce pari a été gagnant au vu des résultats enregistrés, même si la bataille se poursuit. Avec l’étape de la réouverture le combat continue dans un contexte différent où va planer le risque d’une nouvelle flambée pandémique. Eviter la rechute sera un défi à relever et c’est pourquoi enseignants et administratifs sont à pied d’œuvre pour sécuriser »la seconde rentrée des classes ». Jusqu’ici, Macky Sall assure et assume un leadership sans tâche, ayant associé l’opposition, la société civile, les chefs religieux et coutumiers, bref la communauté nationale, dans sa diversité, à l’action pour contrer la covid 19. Il avait commencé par recevoir en audience toutes les personnalités de premier plan, au niveau politique du pays au Palais de la République. Aujourd’hui, un comité de pilotage pour la gestion de l’aide accordée aux populations est mis sur pied, avec à sa tête le Général François Ndiaye, un homme respecté qui rassure. Macky Sall a assurément fait un bon choix, toujours dans un souci de transparence et une volonté de raffermir la cohésion sociale en ces heures d’épreuve. Le Sénégal traverse une bourrasque, comme tous les pays du monde. Il ne s’en sortira que dans l’unité et la solidarité. Le chef de l’Etat Macky Sall en a une claire conscience et c’est pour quoi tous les actes qu’il a posés privilégient la dynamique unitaire et patriotique. Le chef de guerre est un fédérateur .Il n’a qu’un objectif : vaincre la pandémie du coronavirus.

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