L’ex- maire de Dakar a bénéficié d’une grâce présidentielle qui le dispense du reste de sa peine de prison.
Ainsi, après plus de 2 ans de détention ,il a quitté la prison de Rebeuss ,en homme libre.
Le président Macky Sall a usé de ses prérogatives constitutionnelles pour accorder la grâce à Khalifa Sall ,à la suite d’une démarche engagée par l’avocat Khassimou Touré qui l’a, publiquement revendiquée.
Il a aussi affirmé qu’il était avocat de la mairie de Dakar depuis des décennies ,et qu’il avait pris ses responsabilités.
Cette démarche est à saluer car elle va dans le sens de l’ action mise en branle par le khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké qui avait plaidé la grâce de l’ex- maire de Dakar auprès du président Macky Sall.
C’est bien l’autorité morale du Khalife qui a prévalu ,et ce d’autant que Serigne Mountakha a toujours prêché pour la paix sociale et la concorde nationale .
L’inauguration de la mosquée Massaliku Jinaan(les chemins du paradis) a favorisé un déclic dont tous les citoyens doivent se féliciter.
Le moment n’est pas aux polémiques stériles.
Le président Macky Sall est resté fidèle à son engagement pour le dialogue national qu’il a toujours cherché à enraciner dans le pays.
Il est heureux qu’il se soit réconcilié ave Wade et ,qu’il ait gracié Khalifa Sall ,deux actes qui participent de l ‘apaisement du climat politique.
Le Sénégal ne peut continuer à vivre dans la campagne électorale permanente.
La présidentielle est de l’histoire ancienne ,comme on dit et les futurs scrutins sont à déterminer par le dialogue national en cours.
Maintenant, toutes les conditions sont réunies pour une participation de tous les acteurs ,afin que toutes les propositions pertinentes soient faites et discutées. Librement !
Ceux qui interviennent dans la presse devraient savoir raison garder et ,éviter d’attiser de vaines polémiques.
Une faveur n’est pas un droit .on peut l’accepter ou la refuser.
Les actes posés ont clos le débat.