La révolution infrastructurelle en marche

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Le manque d’infrastructures constitue un handicap pour la pratique du sport. Depuis quelques années, le gouvernent a entrepris un vaste chantier de réalisation et de réhabilitation dans l’optique d’améliorer sensiblement les performances de ses sportifs.

Sans de bonnes infrastructures sportives, il ne peut y avoir de performances ; donc pas progrès au niveau du sport. Le gouvernement l’a bien compris et pour donner au sport la place qui est la sienne, il a engagé une véritable bataille pour modifié la carte des infrastructures sportives et ainsi combler le gap. Ces dernières années, le Sénégal a réalisé des progrès significatifs, matérialisés par la réalisation d’infrastructures d’envergure comme l’Arène nationale dont les travaux ont été lancés le 7 avril 2016. Réalisée en un temps record, cette infrastructure d’une capacité de 25.000 places est dédiée à la lutte traditionnelle. De par sa multifonctionnalité, l’infrastructure peut accueillir d’autres disciplines sportives comme la boxe et les arts martiaux, l’haltérophilie. Ce joyau financé par la République populaire de Chine a été déjà réceptionné par Macky Sall qui a symboliquement reçu les clefs des mains du dirigeant chinois, Xi Jinping, le dimanche 22 juillet. Sur le plan des acquis, le Palais des Sports Dakar Arena doté d’une salle multifonctions de 15.000 places, a été inauguré le 8 août 2018 par le président Macky Sall. L’ouvrage modulable et polyvalent offre toutes les dispositions pour accueillir une dizaine de disciplines comme le basketball, la boxe, le tennis, le volley-ball entre autres. Lors de l’inauguration de ce complexe, le président Macky Sall a même promis la construction d’ici à 2020, d’un stade olympique de 50.000 places qui sera conforme aux normes de la Fifa. Dans sa politique sportive, l’Etat a lancé un vaste programme de réhabilitation de stades via la coopération chinoise. Ce programme a ainsi concerné les stades Caroline Faye de Mbour, Alboury Ndiaye de Louga, Massène Sène de Fatick, Lamine Guèye de Kaolack, Ely Manel Fall de Diourbel, Alassane Djigo de Pikine, Médine de SaintLouis et Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor. Il s’y ajoute ceux de Matam, Tambacounda et Ziguinchor qui ont bénéficié d’un lifting. Toujours dans le cadre de sa politique infrastructurelle, l’Etat du Sénégal a engagé la rénovation du stade Galandou Diouf, ceux des Parcelles Assainies, de Ngor et de Ndiarème. Le stade Léopold Sédar Senghor, jusque-là seul stade aux normes internationales fait partie de ce programme de a réhabilitation. Dans le cadre de la construction de nouveaux espaces sportif, les travaux du stade de Sédhiou ont été lancés en attendant ceux prévus à Kédougou et à Kaffrine. Malgré ces grands projets, de grands défis restent à relever pour offrir au Sénégalais des installations adaptées en vue de garantir à tous l’accès à la pratique d’une activité sportive, mais aussi pour que le manque d’infrastructures ne constitue plus un obstacle à la pratique du sport au Sénégal.

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